victoireTiaret, cette ville d'intérieur perchée sur djebel gezoul de la chaîne de montagne de l'atlas tellien, que du malaise à y vivre, et ce n'est pas mon point de vue. Une ville qui a souffert et qui souffre toujours de la manière dont elle est gérée, vous me direz peut être toutes les villes d'Algerie souffrent, mais ce n'est pas l'impression que ressent le Tiareti. Le laisser pour compte qu'a vécu la région pendant des décennies alors que d'autres wilayas (Medéa, El Asnam, Tizi Ouzou..) se voyaient dotées de ce qu'on appelait le programme spécial.

Tiaret est une ville des hauts plateaux de l'ouest algérien située à quelques 270 km sud-ouest de la capitale, sa population ne dépassait guère les 20 000 âmes avant 1970. Une région à caractère agro-pastoral et connue pour ses gros propriétaires terriens et ses vastes plaines. La politique de l'industrialisation et de développement menée à cette époque a déclenché un exode rural massif, vu la situation socio-économique qui la caractérisait, ce fut une aubaine pour des milliers de personnes afin d'améliorer leurs niveaux de vie, mais la ville a démontré les limites de sa capacité de logements et d'infrastructures, c'est simple, il y'avait un lycée (Ibn Rostom) et 2 CEM. Le bidonville de Galibert qui existait depuis l'ère coloniale était déjà saturé. La création de la nouvelle zone d'habitation au milieu des années 70 n'a pas réglé le problème du logement avec un rythme de réalisation trop lent et ce n'est qu'à partir de 1980 que la ville à commencé sa réelle expansion allant vers le sud "Ain Guesma" mais le changement de la politique sociale et l'apparition de nouveaux maux dans gestion, la paupérisation accentuée dans les zones rurales a accéléré le phénomène de l'exode. La ville fut cernée par les bidonvilles (zemala, zaaroura, teffah....) et après 1990 le terrorisme a chassé des populations entières des zones montagneuses de toutes les wilayas (départements) limitrophes pour qu'elle passe à 200 000 ? âmes en 2009. 

La politique de libéralisation de l'après 1980 a été le KO pour la région, l'industrie et ses annexes commencent à s'effriter. L'absence d'un secteur privé producteur de richesses (à ce jour), l'affairisme prend une dimension importante dans la vie quotidienne, la corruption, la bureaucratie remplacent l'élan de développement socio-économique le chômage bat son plein, l'exclusion scolaire de même. Les épidémies (typhoïde) tuent les dizaines de personnes. Les luttes syndicales et politiques ont commencés a régressé avec le verrouillage du champ politique malgré les sacrifices consentis durant la révolte d'octobre 88, la montée de l'intégrisme et le terrorisme par la suite a clôturé le bal. Le commentaire non signéarasme, le fatalisme se sont installés dans la durée. 

 Il m est d abord agréable de féliciter les animateurs de ce blog qui permettra certainement au lancement d une libre tribune pour que les tiarétiens en particulier et l ensemble des "blogueurs" de débattre et de proposer  des points de vue pour toutes les activités socio-politiques et culturelles de cette ville et cette région historique ! De mon éxil et grace aux nouveuax  moyens de communications sur la toile,je m informe quotidiennement de cette ville (que je porte toujours dans mon coeur) et bien entendu du pays (mon Algérie)auquel je me revendique ,notament dans ces moments importants que connaissent les pays de la région et du monde arabe . Sans vouloir me répéter ,je souffre comme chaque tiarétienne et tiarétien de la dégradation multiforme de la ville de Ali Maachi . Autant ,cette ville était dynamique dans son rayonnement culturel,ses luttes syndicales et ouvriéres , les valeurs des Droits de l Homme,la solidarité de sa jeunesse dans les combats libérateurs des pays du continent africain et du monde arabe,l ancrage de la liberté,de la démocratie et du progrés dans le  systéme scolaire etc...autant aujourd hui sa population tétanisée et sclérosée assiste dans l immobilisme et la passivité à la descente aux enfers de cette ville, qui jadis , comme le précise l auteur de cet article , était pour chaque quartier ,un lieu de convivialité et de tolérance . A contrario des années 70/80 ,la population tiarétienne est prise au piège par les forces obscurantistes ,intégristes et maffieuses .Seuls la corruption,le "copinage",le clientélisme et l "affairisme " sont légions . Les conséquences du chomage,de la mendicité,de la drogue ,de la prostitution , de l insécurité  et de l intolérance sont alors bien ancrés dans la population,et natament la jeunesse .Et si il ya une responsabilité des gestionnaires , des institutions et les responsables de l exécutif de l Etat ,que peut on dire alors des "ouled bled " ,de ses patriotes et de ses intelectuels ? Walou ! Niet ! Ils sont aussi responsables ! Si les Partis politiques se rétrécissent comme une peau de chagrin et se réveillent qu à la veille des élections ,que peut on dire aussi des associations et de la société civile qui ont complétement disparues par leur éloignement de la population! Tiarétienne,Tiarétien ! Réveille Toi ! Tu en es doublement responsables ,non seulement de la vie active de ta ville ,mais surtout devant ta conscience et l avenir de tes enfants ! 

commentaire non signé

 

Dans cet article beaucoup de points ont ete soulevé à la fois. il serait interesssant de detailler les points car il ya tellement de choses à dire sur les années 70 jusqu'aux années noires, il est vrai nous etions une grande famille, les difficultés existaient mais pas ce grand malaise qu'on ressent aujourdh'hui. Bon courage !

PS: Je voudrais vous envoyer une contribution. que dois faire ? 

reponse de la redaction :

il suffit de poster en commentaire  sur n'importe quel article " avec mention contribution"nous le reprenons systematiquement sur le blog. merci pour l'interet

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